Dernières parutions des éditons Syllepse
Tout le pouvoir à l’assemblée Une histoire du mouvement ouvrier espagnol pendant la transition (1970-1979) Arnaud Dolidier Dès le début
Lire la suiteCe numéro s’intéresse à l’enfant dans les pédagogies alternatives et émancipatrices, aux droits de l’enfant,
à la place à donner à «l’enfance» en tant que telle,
mais aussi aux mythes et réalités autour de l’adoption internationale. Est aussi retracée l’histoire de la jeunesse dans celle de la France capitaliste. De quels outils collectifs se doter, comment garantir l’auto-organisation? Les combats syndicaux des lycéen·nes et étudiant·es traversent plusieurs articles: le CPE en 2006, l’expérience des Jeunesses syndicalistes, le confinement lié à l’épidémie de Covid-19.
La réalité de la «démocratisation» scolaire est interrogée:
d’un point de vue général comme au travers de celles et ceux des lycées pro. La jeunesse, c’est aussi celle qui est «sans-papiers»: sont évoqués, le cas du jeune Madama et,
plus globalement, les Mineurs non accompagnés
ou Jeunes isolé·es étranger·es.
Témoignages poignants et inédits à l’appui, nous évoquons
les «enfants volés» par la dictature argentine dans les années 70 et le mouvement des grands-mères de la place de Mai.
Deux articles traitent des enfants dans la Commune de Paris
en 1871, poursuivant ainsi notre précédent numéro.
Enfin, deux sujets sont proposés à la réflexion, hors dossier:
le rôle et le sens de notre syndicalisme d’une part, les contours de l’impérialisme aujourd’hui d’autre part.
Tout le pouvoir à l’assemblée Une histoire du mouvement ouvrier espagnol pendant la transition (1970-1979) Arnaud Dolidier Dès le début
Lire la suiteDe la lutte des infirmières de Californie à la résistance des ouvrier·es à la junte militaire du Myanmar, en passant
Lire la suiteLes trois dernières décennies ont été marquées par une confusion politique croissante quant au sens de l’anti-impérialisme, une notion qui,
Lire la suiteCe texte est une contribution des porte-paroles de l’Union syndicale Solidaires, un an après le début de la crise sanitaire et
Lire la suiteCe texte est paru dans le Journal officiel de la Commune de Paris. Comme l’indique Michèle Audin[1], il ne figure
Lire la suiteCe texte* a été présenté lors du colloque international « L’enfant-combattant, pratiques et représentations », organisé les 25-26 novembre 2010 à l’Université
Lire la suiteDans l’histoire de l’humanité, ce n’est que récemment qu’est apparue la notion de « Droits de l’enfant », venant plus ou moins
Lire la suiteEstela Barnes de Carlotto est née en 1930. Elle est la mère de Laura, Montonera* enceinte de 2 mois et
Lire la suiteParu début mai aux éditions Anacaona, l’essai intitulé L’adoption internationale, mythes et réalités propose une analyse du système de l’adoption internationale
Lire la suiteL’histoire de l’enfance est toujours aussi l’histoire des concepts et des visions de l’enfance. Ceux-ci prennent une vie propre et
Lire la suiteMNA. Celles et ceux qui s’intéressent un peu aux questions d’immigration et de répression à l’égard des sans-papiers connaissent ce
Lire la suiteLa solidarité avec les jeunes étranger·es isolé·es menacé·es d’expulsion s’exprime de plus en plus fortement et de plus en plus
Lire la suiteLe 13 septembre 2018, le Premier ministre d’alors, Edouard Philippe, déclarait que le SNU devait être pour les jeunes « une fabrique de la citoyenneté et de l’engagement », l’armée étant chargée de « transmettre les valeurs [car elle] en a l’expérience ». Sarah El Haïry, actuelle Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et des Sports, chargée de la Jeunesse et de l’Engagement, vient de réaffirmer que le Service national universel (SNU) serait obligatoire en 2026, pour 800 000 jeunes de 16 ans. Elle insiste : « Je considère que chanter “la Marseillaise” et donner du respect au drapeau font partie d’un moment d’unité citoyenne. Donc si, au cours du séjour, un jeune refuse de chanter “la Marseillaise”, d’assister au lever des couleurs, ou de porter l’uniforme, il devra quand même s’y conformer ».
Lire la suiteOn connait les Jeunesses des organisations politiques (Jeunesses communistes, socialistes, communistes révolutionnaires, libertaires, écologistes, etc.), mais on parle rarement des Jeunesses syndicalistes ou Jeunesses syndicales (JS) ; et pour cause : en France, elles n’ont guère existé qu’au premier quart du siècle passé, et de manière intermittente. Les organisations politiques ne sont pas pour rien dans cette situation : Les Jeunesses socialistes avant la Première Guerre mondiale, plus encore les Jeunesses communistes dans les années 1920, voyaient d’un mauvais œil cette organisation autonome de la jeunesses, basée sur l’appartenance à sa classe sociale, non inféodée à leur parti. Bien plus tard, on retrouvera des débats similaires parmi la jeunesse lycéenne et étudiante des « années 68 » : entre celles et ceux qui voulaient organiser des syndicats ou collectifs larges et d’autres pour qui la priorité était la construction de « leurs » Jeunesses spécifiques. Mais revenons-en aux Jeunesses syndicalistes…
Lire la suiteLe monde étudiant a été particulièrement touché par le confinement lié à la crise sanitaire. Sachant que plus de la moitié de la population étudiante doit travailler pour vivre, ceci s’est d’abord traduit par de nombreuses pertes d’emploi aux conséquences souvent dramatiques. Faute de moyens, de ressources, la « continuité pédagogique » vantée par le gouvernement n’est qu’un mirage pour les plus démuni∙es. Le confinement a été l’occasion d’accélérer la mise en place de mesures ultralibérales prévues de longue date. Par ailleurs, l’isolement du confinement s’est traduit par une détérioration de l’état de santé global parmi les étudiantes et étudiants. C’est aussi une période où l’organisation collective, le syndicalisme, les luttes, si elles ne sont pas impossibles sont plus difficiles.
Lire la suitePrintemps 2006 : un mouvement social fort, entrainé par les étudiant∙es et les lycéen∙nes, obtient la suppression du Contrat première embauche, alors même que la loi le créant avait été voté et promulgué. C’est un coût d’arrêt à la spirale de la précarisation ; c’est une victoire de « la rue », contre « la loi ». Avec Universités sous tension. Retours sur la mobilisation contre la loi sur l’égalité des chances et le CPE , des actrices et acteurs de cette lutte reviennent sur la construction de la mobilisation, sur les moyens d’actions, sur les rapports de force entre ses différentes composantes. Refusant le simplisme du « mouvement historique », ces jeunes camarades produisent alors un texte riche d’enseignements. Nous en publions ici un chapitre.
Lire la suiteDepuis 2005, sous différents noms, existent des syndicats de lycéens et lycéennes affiliés à des Solidaires locaux. Cette forme d’organisation, relativement récente, rencontre bien sûr des écueils inhérents à la condition lycéenne. Retour sur quinze ans d’expérimentation.
Lire la suiteHier comme aujourd’hui, la rhétorique ministérielle et gouvernementale de « l’égalité des chances » à l’école se heurte à la sélection sociale instituée par les trois voies du lycée (générale, technologique et professionnelle). Témoin de l’école du tri social, reproduisant les inégalités, le lycée professionnel est dévoré par le « monde de l’entreprise » et les intérêts capitalistes. Les enfants des classes populaires y sont massivement scolarisés. Le combat pour l’égalité et l’émancipation peut et doit néanmoins s’y frayer un chemin.
Lire la suiteAprès que le dispositif PISA ait annoncé que l’école française se place brillamment au dernier rang mondial concernant la résorption des inégalités sociales, qu’elle contribue carrément à amplifier, il nous apparaît urgent de proposer une analyse solide des raisons de cet échec structurel.
Lire la suiteLe terme « pédagogies émancipatrices » recoupe une multitude de courants pédagogiques, la plupart ayant émergé dans la première moitié du XXe siècle. Des pédagogies critiques, incarnées principalement par la figure du brésilien Paulo Freire, aux pédagogies institutionnelles développées dans les mouvements d’éducation populaire, en passant par les travaux d’Elise et Célestin Freinet, on retrouve plusieurs principes communs permettant de les regrouper sous cette expression « pédagogies émancipatrices ».
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