Relations entre partis et syndicats : construire quelques garde-fous

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La question du rapport avec les partis politiques est récurrente dans le mouvement syndical, avec, en toile de fond, la crainte d’une instrumentalisation des syndicats par les partis, dont ils seraient le prolongement, comme l’a été longtemps la CGT pour le PCF ou « des relations d’étreinte mortelle entre le mouvement syndical et le mitterrandisme », comme l’écrit Solidaires. Les risques sont donc identifiés : l’entrisme, l’affiliation, l’inféodation, les conflits d’intérêt, l’influence liée au manque de diversité, des conflits internes…


Philippe André est prévisonniste hydro-météo et un des animateurs de Up ! à Grenoble *, Anne Debrégeas est ingénieure de recherche en économie et fonctionnement du système électrique, Jérôme Schmitt travaille à la Centrale de Dampierre-en-Burly. Tous trois sont membres du Secrétariat national de SUD Energie. * www.philipeandre.wixsite.com/up-dtg


Le 8 mai 2021, sur le barrage de Saint-Égrève. [A. Pellorce]

Cette question est récurrente dans le mouvement syndical, avec en toile de fond la crainte d’une instrumentalisation des syndicats par les partis politiques, dont ils seraient le prolongement, comme l’a été longtemps la CGT pour le PCF ou « des relations d’étreinte mortelle entre le mouvement syndical et le mitterrandisme », comme l’écrit Solidaires. Les risques sont donc identifiés : l’entrisme, l’affiliation, l’inféodation, les conflits d’intérêt, l’influence liée au manque de diversité, des conflits internes…

Pour éviter ces écueils, l’Union syndicale Solidaires, qui rappelle notre attachement à l’indépendance syndicale,  met des garde-fous basés essentiellement sur le non-cumul des mandats. Dans l’ouvrage Qu’est-ce que l’Union syndicale Solidaires, on peut ainsi lire qu’ « il n’est pas possible d’accéder à une responsabilité syndicale si l’on dispose d’une responsabilité politique nationale ». On constate néanmoins que le non-cumul des mandats ne protège ni de la manipulation de l’organisation syndicale par un parti ou une association, ni des risques de confusion d’image, qui sont les deux écueils principaux.

Les risques de manipulation ou de perte d’indépendance syndicale vis-à-vis d’un parti ou d’une association

Cela se traduirait par le fait que les positions du parti ou de l’association soient imposées de l’extérieur à l’organisation syndicale, empêchant le débat à l’intérieur du syndicat. À une époque, certains partis politiques mandataient des militant∙es pour défendre un point de vue dans un syndicat. C’était le cas dans le PCF avec la CGT, mais également dans le PS avec l’UNSA, voire avec la CFDT. Les réunions syndicales étaient préparées dans le Parti. Les militant∙es qui n’étaient pas dans la ligne du Parti étaient évincé∙es. À un degré moindre, le syndicat peut devenir acritique par rapport à un parti « proche », ce qui est particulièrement préjudiciable si ce parti arrive au pouvoir. Dans ces situations, la manipulation ou la perte d’indépendance ne proviennent pas du fait qu’un ou plusieurs militant∙es, qu’ils/elles soient ou non membres d’une instance nationale, cumulent des mandats, mais bien qu’un petit nombre de militant∙es imposent leurs idées au plus grand nombre ou refusent la diversité des engagements politiques.

Les risques de confusion en termes d’image

Il est indéniable que l’expression publique de dirigeant∙es ou de personnalités médiatiques d’une organisation syndicale au nom d’un parti politique peut créer une confusion en termes d’image. L’appartenance d’Olivier Besancenot au NPA a ainsi conduit certains à penser que SUD était « le syndicat du NPA ». Mais, on le voit dans cet exemple, cela n’est pas lié au cumul de mandats nationaux, puisque Besancenot n’en avait pas pour SUD PTT. De même, l’engagement politique d’un ex-dirigeant d’un syndicat peut conduire certains à faire l’amalgame. Ainsi, lorsque Didier Le Reste s’engage pour le Front de Gauche, le fait qu’il ne soit plus dirigeant de la CGT Cheminots ne change pas fondamentalement les choses dans l’opinion.

Le risque est d’autant plus grand que les partis politiques sont souvent en recherche de soutiens qui « représentent » les salarié∙es, et incitent donc les militant∙es à mettre en avant leur identité syndicale. Pour éviter cet écueil, il faudrait alors demander aux militant∙es « médiatiques » de choisir définitivement entre leur engagement politique et syndical, ce qui est bien sûr inenvisageable. Par ailleurs, s’il est essentiel de préserver l’indépendance syndicale, il est tout autant nécessaire de ne pas décourager et rejeter des militant∙es syndicaux, au titre qu’ils/elles seraient également engagé∙es politiquement ou dans une association. D’autant plus que les militant∙es pleinement investi∙es, ayant une pratique efficace du militantisme et une vision construite de la société que nous voulons, sont précieux et précieuses pour le mouvement syndical.

Si un∙e militant∙e d’un parti ou d’une association amène des idées extérieures au syndicat pour qu’elles soient mises en débat, c’est plutôt une richesse. Chacun∙e a, de toute façon, des influences diverses, des proximités personnelles et il est illusoire de vouloir le nier. La question essentielle est donc bien celle du fonctionnement démocratique, qui doit permettre de contester telle ou telle proposition, d’où qu’elle vienne, et d’adopter les positions qui représentent le point de vue majoritaire des membres de l’organisation syndicale. C’est pourquoi les débats que nous avons eus à SUD-Énergie et les difficultés que nous avons rencontrées nous ont conduits à conclure que les moyens à mettre en œuvre pour garantir la nécessaire indépendance syndicale doivent être basés avant tout sur des règles démocratiques de fonctionnement de notre organisation syndicale.


Appel pour la construction d’un véritable service public de l’énergie sous contrôle citoyen. [DR]

Nous avons donc laissé une large place à la délibération collective et limité au maximum les interdits a priori dans nos statuts, qui se limitent à stipuler que « le cumul des fonctions de membre de secrétaire national avec des responsabilités politiques ou associatives nationales est soumis à l’accord du Conseil national de SUD-Énergie. Seuls les mandats politiques électifs au suffrage universel, quel que soit le niveau (municipal, départemental, régional, national, européen), sont considérés comme incompatibles par principe avec la fonction de membre du Secrétariat national. » Le collectif doit être en capacité de décider à tout instant si un éventuel cumul des mandats est préjudiciable à l’indépendance syndicale. Le Conseil national doit donc être informé des engagements politiques des membres du Bureau national et peut décider de refuser ce cumul.

Le Règlement intérieur précise par ailleurs que « Tout adhérent a la possibilité de saisir la fédération, s’il juge que l’indépendance politique d’une structure – locale ou nationale – est mise à mal, et demander la mise à l’ordre du jour de ce point lors d’un CN »  et qu’« Afin de garantir un fonctionnement démocratique, un groupe d’adhérents peut demander un vote sur une question particulière, conformément au règlement intérieur ».

Concernant les risques de confusion en termes d’image, des règles simples peuvent aider à les éviter, ou du moins à les limiter :

  • essayer de multiplier les porte-parole et de les faire tourner ;
  • ne pas s’exposer médiatiquement inutilement lorsqu’on a des responsabilités nationales ;
  • bien faire la distinction entre les interventions à titre personnel (l’intervenant∙e peut se présenter comme syndicaliste, voire comme syndicaliste SUD, mais en précisant qu’il/elle ne représente que lui-même) et les interventions en tant que porte-parole de notre organisation syndicale, qui doivent alors se faire sur un mandat clair défini collectivement.

Préserver et promouvoir l’engagement politique dans le sens noble du terme

Un syndicat peut être considéré comme un organe politique à part entière, car au-delà des actes militants de terrain liés à la défense quotidienne des salariés dans les entreprises, chaque prise de position d’importance nationale nécessite une opinion politique. Par exemple, lorsque le gouvernement prévoit d’éclater le système de retraite, notre sécurité sociale ou nos salaires, on voit que chaque décision politique a un impact sur la vie quotidienne des travailleurs et travailleuses. Dès lors, nos tâches syndicales sont éminemment politiques.

Mais, sauf à s’inscrire dans un syndicalisme révolutionnaire, le syndicat n’a pas vocation à remplacer les partis politiques. Notre syndicalisme, qui se veut de lutte, doit garder son indépendance et sa diversité pour lui permettre de maintenir le rapport de force nécessaire à l’émergence d’une société plus juste, et ce, quels que soient les partis au pouvoir. C’est pourquoi ce double objectif – qui peut apparaître contradictoire (agir dans la sphère politique tout en restant indépendant) – et cette double contrainte (ne pas s’inféoder à un parti, mais profiter de la richesse d’engagements multiples des militant∙es) doivent conduire à des règles sans cesse réinterrogées démocratiquement.

De l’expérience récente de nos luttes contre la privatisation du secteur électrique

Le mouvement syndical est pris dans le tourbillon des luttes immédiates contre la casse de nos entreprises et de notre modèle social. Une des pistes à creuser pour comprendre nos décennies de défaites face à ce capitalisme ultra-libéral, réside sans doute dans la difficulté du syndicalisme, face à ces urgences, à prendre le recul nécessaire pour agir sur le temps long, imaginer un autre monde possible, et construire le projet de société que nous voulons. L’éducation populaire peut (doit) prendre plusieurs formes, que nous avons expérimentées :

  • des universités populaires locales ;
  • des liens tissés avec les élu∙es de la Nation et les experts de notre secteur ;
  • mais aussi avec les médias, le monde associatif, les mouvements citoyens et le milieu culturel.

Universités Populaires Locales. Les syndicats doivent offrir aux salarié∙es, localement, partout où ils sont implantés, des rendez-vous réguliers avec des acteurs et actrices de la vie intellectuelle en mesure d’impulser une réflexion collective sur un autre monde possible. Que ce soient des historien∙nes, des réalisateurs ou réalisatrices de documentaires, des écrivain∙es, des journalistes, des personnalités politiques, des syndicalistes, des militant∙es d’associations citoyennes, des économistes, des écologues, des sociologues, etc.  L’intérêt est multiple :

  • d’une part, ce brassage permet de constituer une culture sociale commune et une réflexion croisée, sur lesquelles notre syndicalisme pourra s’appuyer utilement : intéresser ces acteurs et actrices à nos propres enjeux et nous nourrir de leur travail approfondi pour nos revendications. Cela nous permet de constituer un socle militant plus solide, plus cohérent et moins morcelé, de bénéficier de leur appui et de leur notoriété pour relayer, médiatiser et faire connaître les dérives de nos entreprises que nous dénonçons (répression syndicale incluse) comme nos revendications ;
  • d’autre part, ces rencontres nous permettent d’élargir notre audience et de faciliter l’engagement de populations souvent éloignées du syndicalisme (les jeunes, les femmes et les experts, en particulier).

Depuis 2014, nous expérimentons avec notre petite université populaire, up!, tous ces bénéfices à Grenoble, dans une unité d’ingénierie d’EDF de 700 salarié∙es (moitié ingénieur∙es, moitié technicien∙nes). Les jeunes, les femmes, des salarié∙es haut placé∙es dans l’organigramme (hors hiérarchie, bien entendu, SUD étant vraiment diabolisé à EDF…), beaucoup de salarié∙es n’ayant « jamais été syndiqué∙es », de leurs propres dires, ont d’abord adhéré à up!, en demandant même des garanties d’étanchéité avec notre syndicat. Mais quelques années plus tard, une grande partie d’entre eux a fini par se syndiquer. Nous avons aussi découvert l’extrême disponibilité des figures du monde militant : des Serge Halimi, Bernard Friot, Nina Faure, François Ruffin, Pierre Carles, Gilles Perret, Cécile Nicod, côté têtes d’affiches nationales, et, localement, le monde universitaire des historien∙nes, économistes et sociologues, a répondu présent avec un enthousiasme dont il faut, nous semble-t-il, prendre note (et si nous n’étions pas seul∙es à nous sentir isolé∙es ?). Tout le monde a répondu dans l’heure, bien souvent dans le quart d’heure, comme parfaite illustration de la soif de partager entre mondes militants pas forcément habitués à se rencontrer. Concrètement, nous organisons une rencontre par mois, entre midi et deux heures (beaucoup de périurbains sur Grenoble, trop éloignés pour imaginer des rendez-vous le soir), 10 mois par an. La cotisation est libre, avec un plancher à 10€/mois. France Inter et Philippe Bertrand, dans leurs Carnets de campagne, ont posé sur notre initiative (trop) rare un regard bienveillant lors de leur passage à Grenoble, en février 2020. Et, en huit années de pratique, on s’en sort avec un budget de 1000€/an (financé pour moitié par les adhésions syndicales), la Bourse du travail ou des salles municipales étant gracieusement mises à disposition, et les intervenant∙es restant très frugaux.

Liens avec les élus de la Nation et les experts de notre secteur. Dans notre secteur comme dans beaucoup de services publics, nous devons nous battre pied à pied contre les privatisations rampantes et le dogme de la concurrence, à l’œuvre chez nous depuis une vingtaine d’années. C’est une nécessité pour défendre les salarié∙es qui pâtissent de cette évolution et, plus généralement, pour défendre notre modèle social donc l’ensemble des citoyens et citoyennes.Or, ce combat se mène, certes, sur le plan syndical dans l’entreprise, mais aussi dans la sphère politique. La complexité technique du sujet confère aux syndicats du secteur une responsabilité particulière pour alerter, témoigner de l’intérieur et faire comprendre aux citoyen∙nes et à leurs représentants les enjeux et les dangers que recèlent ces privatisations de secteurs essentiels.SUD-Énergie s’est pleinement engagé sur ce terrain, ces dernières années, en particulier pour alerter et mobiliser le monde politique contre les risques d’une mise en concurrence des barrages hydroélectriques,

Nous sommes pour cela entrés en contact avec deux députées qui se mobilisaient pour la défense des barrages (la socialiste Marie-Noëlle Battistel et l’écologiste Delphine Batho, ex-ministre de l’énergie). À leur demande, nous avons mobilisé tous les spécialistes de l’entreprise (ingénieur∙es, chercheurs et chercheuses, anciens dirigeants, exploitants) qui étaient prêt∙es à témoigner, pour documenter et argumenter ces risques. Nous en avons fait un rapport approfondi et sommes allés à la rencontre de tous les groupes parlementaires et sénatoriaux qui acceptaient de nous recevoir, pour leur exposer ces arguments avec un groupe d’experts. Nous avons ainsi rencontré des élu∙es PCF, LFI, EELV, PS, LR et même LREM, ainsi que des député∙es européen∙nes, comme les ministères de l’Économie et de l’Écologie, et même la Commission européenne. Nous pensons que ces actions ont largement contribué à ce que tous les groupes politiques, aujourd’hui, se disent farouchement opposés à l’ouverture à la concurrence des barrages.

Nous avons adopté la même démarche pour argumenter les risques et l’impasse que constitue la mise en concurrence de l’électricité, et les dangers propres au projet Hercule visant à démanteler EDF, généraliser le marché, privatiser les activités les plus rentables et nationaliser les autres. Nous avons, là aussi, rencontré des groupes de parlementaires, le ministère de la Transition énergétique, des représentants de la Commission européenne à deux reprises (plus pour comprendre et faire connaître leurs arguments et les contraintes réglementaires que pour les convaincre).

Dans cette démarche, nous n’avons hélas pas pu nous appuyer sur les autres fédérations syndicales – même si certain∙es militant∙es de terrain nous ont largement aidés. Au contraire, pour des raisons plus ou moins claires, elles ont trop souvent tenté de nous empêcher de rencontrer les élu∙es. No comment… Afin d’empêcher l’ouverture à la concurrence des barrages hydroélectriques, nous avons même assisté le groupe sénatorial Écologie, Territoires et Solidarité, et en particulier les sénateurs EELV Guillaume Gontard et Daniel Salmon, dans l’élaboration d’un projet de loi compatible avec les textes européens visant à mettre définitivement ces barrages à l’abri de la concurrence en les plaçant dans une entité 100% publique. Hélas, des calculs syndicaux ont amené les autres organisations syndicales à s’opposer à ce projet, entraînant les partis politiques (voir les détails sur notre site internet) [1].

Nous avons également amené l’ensemble des forces de gauche – au sens très large – à se réunir autour d’une tribune collective demandant la sortie du marché – quitte à désobéir aux textes européens – et la construction d’un service public sous contrôle citoyen. Malheureusement, tout cela reste insuffisant pour le moment, mais il nous semble que cela contribue à mettre en lumière les aberrations du marché de l’électricité, expliquer les raisons de l’explosion des prix, et à confronter les élus à leurs responsabilités. Par ce travail très « politique », nous avons veillé à garder une casquette syndicale et technique, même si, bien sûr, l’écoute a été plus ou moins attentive et les échanges plus ou moins poussés selon les groupes.

Liens avec les médias, le monde associatif, les mouvements citoyens et le milieu culturel. Ce travail d’argumentation, reposant sur le savoir collectif des salarié∙es du secteur, a reçu un accueil inespéré dans les médias. Le Monde, Libé, Médiapart, Le Monde Diplomatique, Politis, Le Canard Enchaîné, France Inter, France Culture, RTL, RT TV, France Télévision, Blast, Reporterre, Bastamag, Là-bas si j’y suis… ont tous relayé et mis en lumière notre travail, facilitant le lobbying citoyen et syndical auprès du monde politique.Nous avons également apporté au monde militant citoyen les armes pour comprendre les enjeux de la privatisation du secteur électrique. Des Nuits Debout aux Gilets jaunes (qui ont inscrit dans leurs 20 premières revendications « des barrages 100% publics ! »), des Amis du Monde Diplomatique aux comités locaux ATTAC (qui tous deux ont porté notre documentaire à bout de bras), des Économistes atterrés aux associations de consommateurs, tous ont montré un vif intérêt à s’emparer du sujet.

Sur la forme, nous avons tenté de nous appuyer non seulement sur des formats plus ou moins classiques – rapports, articles, tracts, vidéos didactiques, supports de présentation avec voix enregistrée – mais également sur des formes plus facilement appréhendables, pour toucher le public le plus large possible : nous avons largement contribué à la réalisation d’un documentaire grand public, Barrages, l’eau sous haute tension, réalisé par Nicolas Ubelmann, l’un de nos premiers invités à up!, avec près de 100 soirées projection/débat et plus de 100 000 vues, dont le CD a été distribué à tous les députés et sénateurs. Le jour de notre première audition à l’Assemblée, nous avons également distribué un morceau du pianiste de jazz Brad Mehldau pour illustrer les barrages sous monopole (une fugue de Bach) et sous concurrence (une variation sombre et chaotique). Dernier exemple, une bande dessinée (Barrages – Eau secours ! illustrée par le dessinateur Xhee, dont la sortie est imminente) retrace les enjeux de maintenir ces barrages dans le domaine public.

Nos luttes comme notre projet politique doivent être heureux, festifs et désirables. Ils doivent être partagés par le plus grand nombre, donc s’appuyer sur tous les relais, y compris politiques, en toute indépendance.


Philippe André, Anne Debrégeas, Jérôme Schmitt


[1] www.sudenergie.org/site/2021/10/loccasion-manquee-quand-lintersyndicale-et-les-senateurs-refusent-de-mettre-les-barrages-a-labri-dune-mise-en-concurrence/


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