UBER pour les enfants de prolos, les grandes écoles pour les mômes de la bourgeoisie

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Quand on parle de la reproduction des inégalités sociales, les commentateurs ciblent souvent l’école primaire, le collège, le lycée. Il y a sans doute beaucoup à dire et à lutter à ces niveaux. Mais les parents des élèves qui ont eu leur bac savent bien que financièrement le plus dur commence. Bien sûr on trouve toujours des trajectoires individuelles pour contredire la reproduction des inégalités de classe, il y a des élèves issus des quartiers populaires qui réussissent des études de médecine, et des jeunes déclassés qui ont une qualification moindre que celle de leurs parents. Mais les tendances globales restent les mêmes, les enfants du salariat ont moins accès aux études supérieures. Certain-e-s ont même besoin de travailler très vite. D’où le « succès » d’Uber et de son monde. Quelques éléments…

Le modèle UBER, l’avenir des salarié-es ?

« On le voit avec l’exemple qu’offre UBER dans la région parisienne : des gens souvent victimes de l’exclusion choisissent l’entreprenariat individuel parce que, pour beaucoup de jeunes aujourd’hui, c’est plus facile de trouver un client que de trouver un employeur » (Emmanuel Macron, Le Monde du 6 janvier 2016). Lors de ses conférences contre la loi travail, Gérard Filoche (inspecteur du travail à la retraite, militant CGT) citait pour exemple un chauffeur de taxi UBER avec qui il avait discuté. Certains ont parlé d’ « Ubérisation » de la société, pour annoncer la fin du salariat (et le retour du servage ?). Les conducteurs VTC1 sont souvent d’anciens élèves de nos quartiers « Education Prioritaire » …

Ceux qui pensent bien gagner leur vie, confondent chiffre d’affaires et bénéfice

Moins de 3€ de l’heure ! D’après les calculs faits par Alternatives Economiques2, pour un chiffre d’affaires de 4 500€, soit 60 à 70 heures de travail hebdomadaire, le chauffeur gagne 750€ s’il est locataire de son véhicule et 900€ s’il est propriétaire. En effet, il faut compter la commission à payer à Uber et Co., la location ou l’amortissement du véhicule, le gazole, les frais d’entretien du véhicule, son assurance, les cotisations sociales, la comptabilité, les bouteilles d’eau, les frais de parking, les coûts liés aux pannes, aux rayures ou aux autres endommagements de véhicule…

Ce sont souvent des jeunes issus des quartiers prolétaires des banlieues qui sont ces chauffeurs VTC. La première année suivant la création de leur entreprise, ils bénéficient du dispositif ACCRE (Aide au Chômeur Créant ou Reprenant une Entreprise), qui leur permet de cumuler prestations et revenu de leur activité. La première année… Certaines plateformes contournent la nouvelle réglementation qui a durci l’octroi de nouvelles licences VTC en déclarant les chauffeurs comme salariés une à deux heures par jour, mais les utilisent le reste du temps comme auto-entrepreneurs.

Celles et ceux qui croyaient que l’auto-entreprise était un espace de liberté, « être son propre patron », en sont pour leur frais. Les chauffeurs qui bossent pour la plateforme Le Cab doivent travailler avec une 508 Peugeot couleur gris Aria ; obligatoirement. LeCab dispose de l’exclusivité sur cette couleur auprès du constructeur. Autre exemple des limites de cette soi-disant liberté : certains chauffeurs ont été déconnectés d’Uber sans vraiment savoir pourquoi. Refus de certaines courses, acceptation d’espèces d’un client ?

Il y a un énorme turn-over dans cette profession, avec des jeunes qui viennent, prennent l’argent, ne déclarent rien et arrêtent au bout d’un an. Ce n’est pas sans danger, car avec les applications, tout est traçable. Le jour où l’administration fiscale accèdera aux données, cela risque de faire mal en termes de rappels à payer. A ce propos, rappelons qu’une partie de l’économie dite « collaborative » (sous-louer son appartement, faire le chauffeur en amateur, traduire des fragments de texte à la pièce) est peu ou pas soumise à l’impôt et aux cotisations sociales. Ce qui aura un impact négatif sur la protection sociale et la dynamique d’ensemble de l’économie.

Passe ton Bac d’abord… Et après ? Faudra des sous !

Les études supérieures coûtent cher, voire très cher.

Pour une école de commerce, en moyenne, l’étudiant-e et sa famille devront débourser 35 000€ sur trois ans. Pour HEC3, il faut compter 44 400€ sur trois ans. Il n’a jamais été aussi difficile pour les enfants des classes populaires d’entrer dans les écoles de commerce. Résultat : avant même d’avoir un travail, les jeunes ont des prêts à rembourser. Comparaison n’est pas raison, mais on peut noter la dette étudiante de 1 300 milliards de dollars aux Etats-Unis…Pour revenir à la France, une autres solution proposée est le cursus en apprentissage. L’apprenti-e voit ses frais scolaires pris en charge par l’entreprise, et l’école peut solliciter le versement de la taxe d’apprentissage auprès des entreprises concernées ; trop souvent, cela se traduit par l’exploitation d’une main d’oeuvre gratuite. Par ailleurs, celles et ceux qui se forment ainsi sont coupés de la vie sociale sur le campus, en particulier l’activité associative qui permet aux étudiants et étudiantes de constituer un « capital social », c’est-à-dire un réseau de relations utile tout au long de leur carrière. Ce réseau social est pourtant un des arguments des écoles de commerce. Nous sommes là en plein dans la reproduction des inégalités sociales, voire leur amplification. Est-ce parce que ce sont des écoles privées que les critiques se taisent ?

Autre exemple, les études de médecine. Le mensuel précédemment cité mentionne 327 personnes reçues en 2ème année sur une cohorte de 2 300, soit 14, 21%. Pour réussir ce parcours du combattant et de la combattante, les étudiant-es multiplient les cours dans des prépas médecine privées. Une prérentrée de 3 semaines peut coûter 1 185€. Le reste de l’année, ce sera 1 800€ par semestre. D’autres élèves choisissent « la prépa  0 ». Comme il n’est possible de se présenter au concours de PACES4 que deux fois, cette « prépa 0 » leur permet de suivre le programme sans passer le concours. Ils et elles ne tenteront leur chance que les deux années suivantes (avec des prépas privées en plus des cours de fac). Cette « prépa 0 » coûte entre 4 000€ et 8 000€. Pas étonnant que dans cette voie, comme dans d’autres, de nombreux jeunes choisissent la Belgique où les droits de scolarité sont plus modestes qu’en France ! Quelques facs mettent en place un tutorat pour lutter contre ces prépas privées pour des prix de 43 €. Mais il n’y en a pas partout.

Il serait temps de s’interroger sur ces études de médecine où dominent l’intensité de l’apprentissage par cœur et la compétition féroce entre élèves. Est-ce bien cohérent comme formation à des métiers où les relations humaines sont fondamentales ? On ne peut ignorer le rôle du numerus clausus, qui organise sciemment la pénurie de médecins. La diminution de l’offre permet d’imposer l’augmentation des coûts de soins. Seulement 22% des candidats et candidates sont retenus, pour l’ensemble des quatre filières : médecine, chirurgien-dentiste, pharmacie et sages-femmes. Pour les médecins, le taux n’est que de 10%, alors même que la limitation drastique des années 1990 a créé une forte pénurie. L’actuelle ministre de la Santé, au lieu d’augmenter le nombre de places, propose aux médecins de prolonger leur activité en milieu hospitalier jusqu’à 70 ans ! Cette sélection est à l’origine du « parcours de combattant » précédemment évoqué et fait le lit des « prépa privées ». S’ajoute à cela l’autonomie des universités, qui conduit actuellement à réduire les formations (voire à les fermer) et qui permet de réduire le financement de l’État au profit de la recherche de « fonds propres5 »…

Une autre réflexion devrait aussi être menée sur le fait que, majoritairement, les médecins veulent bien s’installer par exemple sur la Côte d’Azur pour s’occuper des vieux bourgeois friqués, mais désertent les zones rurale. Le régime dit « libéral » est une hypocrisie. Dans la mesure où les médecins sont, de fait, essentiellement salariés par la Sécurité Sociale, un « mouvement national des postes vacants (médecins partant à la retraite) » serait envisageable, notamment en privilégiant par ailleurs la création et le développement de centres collectifs de soins, comme il en existe déjà ici et là. En contrepartie, les médecins pourraient obtenir des garanties en matière d’installation, de salaires, de temps et de conditions de travail.

Des solutions

Combien d’étudiant-es échouent simplement parce que financer ses études en faisant un « petit boulot » à côté, limite le temps qui doit être consacré aux études ? Un revenu accordé aux étudiant-es, indépendamment de leur appartenance familiale, permettrait d’assurer leur autonomie vis-à-vis de leur famille, sans hypothéquer leurs études. Il y a aussi des luttes à mener (et à faire converger avec d’autres secteurs) quant au droit au logement. Combien de jeunes sont amenés à chercher un logement plus proche de leurs lieux d’étude ? Les prix et les places disponibles sont souvent inaccessibles. Des liens sont à construire avec les luttes pour le logement6. D’autres réflexions sont aussi à mener quant à la sécurité sociale : étudiants et étudiantes sont baladé-es d’un statut à l’autre, suivant qu’ils et elles sont considéré-es comme salarié-es ou étudiant-es. La revendication de l’Union syndicale Solidaires d’un système véritablement universel s’adressant à l’ensemble de la population des salarié-e-s, avec et hors emploi, et prenant en charge de façon identique l’ensemble des dépenses liées à la protection de la santé, est ici très pertinente7. Le prix des transports est aussi important. En Ile-de-France, certains Conseil Départementaux comme celui du Val de Marne prennent en charge 50% du Pass Navigo. Cette mesure, ou son équivalent, devrait être posée à l’échelle du territoire national. Bien entendu, ces pistes importantes pour les enfants de prolos doivent être reliées à celle de tous les salarié-es : salaires, logement, sécurité sociale, transports, etc. Tous ces sujets sont à traiter du point de vue des intérêts de notre classe sociale, donc par nos collectifs syndicaux ; c’est une des utilités du syndicalisme interprofessionnel !

Au fil des années, le nombre d’étudiants et étudiantes a considérablement augmenté, mais pas les moyens des facultés, des Instituts Universitaires de Technologie et autres organismes publics de formation. Un système public gratuit de qualité est possible, mais sans les « classes prépa » et les « grandes écoles » ; ces dernières, non contentes d’être financées par l’Etat, comme toutes les écoles privées sous contrat, demandent à chaque jeune jusqu’à 15 000€ par an. C’est inaccessible pour la plupart des enfants du salariat, sauf quelques boursiers. Mais remettre en cause les grandes écoles, c’est s’attaquer directement à un privilège que la bourgeoisie réserve à ses enfants. La lutte des classes, quoi ! Va valoir muscler notre syndicalisme…

Financements et éducation

Les délégations de parents et de personnels de l’Education s’entendent souvent dire qu’en France on dépense déjà beaucoup d’argent pour l’Education ; donc, que les revendications portées sont irréalistes…

En 2007, la dépense8 publique moyenne annuelle par élève ou étudiant-e, tous niveaux confondus, était de 7 470 euros. Mais elle varie fortement suivant le niveau d’enseignement : de 4 970 euros pour un élève scolarisé en pré-élémentaire, jusqu’à 13 880 euros pour un étudiant ou une étudiante de classe préparatoire aux grandes écoles. La filière la plus sélective et la plus reproductrice en termes d’inégalités est celle qui coûte le plus cher (et vice-versa). A l’inverse, le tableau montre que les moyens sont très insuffisants pour les écoles pré-élémentaires (maternelles) et élémentaires. Enfin, les chiffres des collèges et des lycées doivent être mis au regard des effectifs très chargés dans les classes et de l’absence de places dans certaines filières et options.

 

Dépenses publiques moyennes par élève et par étudiant en France (2007)9

Niveaux d’enseignement

Effectifs

Dépense moyenne par élève (euros)

Dépense globale
(milliards d’euros)

Enseignement préélémentaire

2 569 300

4 970

12,8

Enseignement élémentaire

4 033 000

5 440

22,0

Collège

3 143 000

7 930

24,9

Lycée général et technologique

1 527 800

10 240

15,6

Lycée professionnel

813 100

10 740

8,7

Classes préparatoires aux grandes écoles

81 000

13 880

 1,1

 

Les insuffisances pour le primaire (maternelles et élémentaires) sont encore plus criantes, quand on se rappelle que la France est la 6ème puissance économique mondiale.

 

Dépenses publiques par élève et par niveau d’enseignement en équivalent dollars (2011)

Primaire

Secondaire

Supérieur

Allemagne

7 579

10 275

16 723

France

6 917

11 109

15 375

Italie

8 448

8 585

9 990

Royaume-Uni

9 857

9 649

14 223

Espagne

7 288

9 615

13 173

Suède

10 295

10 938

20 818

Japon

8 280

9 886

16 446

Etats-Unis

10 958

12 731

26 021

 

Le cursus primaire/secondaire dure 11 ans aux Pays Bas et 13 ans en Norvège, au Danemark, en Italie et Allemagne. En France, c’est de 12 ans. Dans la plupart des pays de l’OCDE10, la durée du parcours des études est répartie de manière équivalente entre le primaire et le secondaire (environ 6 ans pour chaque cycle), sauf pour l’Allemagne (4 et 9ans), l’Italie (5 et 8 ans) et La France (5 et 7 ans).

Pour le primaire, les données de 2012 ne changent pas grand-chose, si ce n’est que c’est la Norvège qui dépense le plus en primaire (et ailleurs) avec 89 100 dollars américains. La France est en dessous de la moyenne OCDE (- 29%) et l’Allemagne est la lanterne rouge (31 000 dollars, soit – 37%). Pour le secondaire, un partie des écarts s’explique par le fait qu’il y ait en France 2 ans de plus dans le secondaire. La France dépense 77 560 dollars, soit 23 % de plus que la moyenne OCDE. Mais moins que la Norvège 85 860 dollars. Pour le supérieur, la durée moyenne des études va de 2,7 ans au Royaume Uni à 5,3 ans au Pays Bas. La moyenne est de 3,9 ans. Pour la France c’est 4 ans. Sur le financement, la Suède (101 630 dollars) et les Pays Bas (101 390 dollars) sont ceux qui dépensent le plus. La France (61 430 dollars) est un peu au-dessus de la moyenne qui est de 57 460 dollars.

L’étude en pourcentage du PIB11 permet de comparer les choix économiques, donc politiques, faits par des pays dont les ressources sont par ailleurs très inégales. On notera le résultat d’Andorre et Monaco, sachant que les données ne sont pas connues pour des pays comme la Chine ou le Luxembourg. S’il y a beaucoup à dire quant aux droits de l’homme, Cuba est le pays qui investit le plus dans l’Education.

La France tourne autour de 5,5% de son PIB pour l’Education. Les pays nordiques sont souvent cités en exemple pour leur réussite scolaire. La Finlande souvent classée au top dans les évaluations mondiales tourne à plus de 7%. Le Danemark fait encore mieux, plus de 8%. La Norvège et la Suède sont au-dessus de 7%. L’Islande, la Bolivie, la Tunisie, Le Vietnam font mieux que la France. Notons que la Belgique est à plus de 6%, et que les syndicalistes enseignant-es de ce pays demandent 7%. On le voit, l’argument selon lequel « la France dépense déjà trop pour l’Ecole (surtout publique) » ne tient pas. Au contraire, il faudrait financer plus pour ne plus laisser un ou une jeune sortir sans qualification du système scolaire. Au passage cela créerait des emplois, sans doute plus que le CICE12 ou le pacte de Responsabilité…

 

Pays / Années13

1990

2000

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

Algérie

4,3

Andorre

2,1

2,9

3,2

3,1

3,2

2,5

3,1

Autriche

5,0

5,6

5,2

5,3

5,8

5,7

5,6

5,5

5,6

Belgique

5,8

6,3

6,4

6,4

6,4

Bolivie

5,5

7,0

8,1

7,6

6,9

6,4

6,3

7,3

Chine

Costa Rica

4,4

4,7

5,0

6,3

6,8

6,6

6,9

6,9

7,0

Cuba

7,7

11,9

14,1

13,1

12,8

Danemark

8,1

7,6

7,5

8,5

8,6

8,5

Finlande

5,3

5,7

5,7

5,8

6,5

6,5

6,5

7,2

7,2

France

4,5

5,5

5,4

5,4

5,7

5,7

5,5

5,5

Allemagne

4,3

4,4

4,9

4,9

4,8

4,9

Islande

4,2

6,5

7,1

7,3

7,4

7,2

7,0

Irlande

4,6

4,1

4,7

5,5

6,2

6,1

5,8

5,8

Luxembourg

Moldova

4,5

8, 3

8,2

9,5

9,1

8,6

8, 3

7,5

Monaco

1,3

1,3

1,3

1,6

1,8

1,3

1,0

Nlle Zélande

5,9

5,5

6,3

7,1

7,0

7,3

6,4

Norvège

6,3

6,5

6,5

6,3

7,1

6,7

6,5

7,4

Russie

2,9

4,1

4,2

Suède

5,3

6,8

6,2

6,4

6,0

6,6

6,5

7,7

7,7

Tunisie

5,8

6,2

6,5

6,3

6,5

6,3

6,2

Ukraine

4,2

6,2

6,4

7,3

6,2

6,7

6,7

Royaume-Uni

4,1

4,3

5,2

5,1

5,3

5,9

5,8

5,7

Etats Unis

4,8

5,2

5,3

5,2

5,4

5,2

Vietnam

4,9

6,3

6,3

 

La prise en charge par les pouvoirs publics est en général prépondérante pour les niveaux qui correspondent le plus souvent à la scolarité obligatoire (primaire/secondaire). Mais dans l’enseignement supérieur on assiste de plus en plus à une hausse du recours aux fonds privés (ménages et/ou entreprises). La part du public va de 98% en Finlande, 95% en Belgique à 67 % en Corée du Sud. Pour la France, on en est à 88 % de financement public. Cette tendance au recours au financement privé est dangereuse. Les fonds privés venant des familles renvoient inévitablement à la sélection sociale. Les fonds privés venant des entreprises sont de véritables chevaux de Troie quant aux contenus disciplinaires.

Plus généralement, la situation en France est tout à fait insuffisante en primaire. Pour l’ensemble de notre système éducatif nous sommes très loin des efforts financiers faits par les pays nordiques. Pays souvent cités pour leurs réussites aux évaluations internationales.

1 Véhicules de Tourisme avec Chauffeur.

2 Les éléments repris ici sont issus du mensuel Alternatives économiques qui publie régulièrement des articles sur UBER et son monde.

3 Ecole des hautes études commerciales de Paris

4 Première Année Commune aux Etudes de Santé.

5 Il s’agit de financement privé, comme expliqué plus loin.

6 Voir à ce propos l’article de Jean-Baptiste Eyraud « sur le logement des classes populaires et les luttes pour le logement » dans Les utopiques n°3.

7 « Complémentaires santé : chevaux de Troie contre l’assurance maladie ? », également dans le numéro 3 des Utopiques.

8 Ici, et ensuite, est utilisé le terme « dépenses » qui correspond à la définition économique ; mais, socialement, on pourrait parler d’investissements.

9 Données du Ministère de l’Education nationale.

10 L’Organisation de Coopération et de Développement Economiques rassemble 35 pays.

11 Produit Intérieur Brut.

12 Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi : une des nombreuses mesures présentées comme « favorisant l’emploi » et qui, en réalité, favorise les profits du patronat et des actionnaires, sans contribuer à diminuer le chômage.

13 Source : Banque mondiale. Pour plusieurs pays, les données de certaines années ne sont pas fournies.


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Philippe Barre

Enseignant, retraité depuis peu, Philippe Barre participe à l’animation du syndicat SUD éducation 94 et de l’Union départementale Solidaires dans le Val-de-Marne.