L’extrême droite au pouvoir en Argentine

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En Argentine, l’extrême droite est arrivée au pouvoir le 10 décembre 2023, son candidat Javier Milei remportant le second tour des élections présidentielles avec 55,69 % des suffrages. Ses mesures politiques sont une menace pour les travailleurs et travailleuses de ce pays. Si le Chili de Pinochet, en 1973, a été le laboratoire où ont été testées les politiques économiques néolibérales, l’Argentine de Milei, en 2024, est l’espace dans lequel l’extrême droite met à l’épreuve un programme qui a des aspirations globales.


Professeure des écoles, syndiquée à SUD Education Val-de-Marne, Nara Cladera est membre de la Commission exécutive de la fédération des syndicats SUD Education ; elle coanime le Réseau syndical international de solidarité et de luttes.


Manifestation du 24 mars 2024 à Buenos Aires ; Solidaires présent ! [Coll. Nara Cladera]
Manifestation du 24 mars 2024 à Buenos Aires ; Solidaires présent ! [Coll. Nara Cladera]

Face aux attaques du gouvernement argentin, l’unité historique des trois centrales syndicales [1] est le ciment de la résistance du mouvement social dans son ensemble. Tout cela témoigne d’une opposition populaire croissante aux mesures d’ajustement, caractérisée par une unité entre les organisations syndicales et sociales, dont les mouvements de coopératives ou féministes, visant à la construction d’une nouvelle grève générale. La lutte des travailleurs et travailleuses en Argentine est loin d’être vaincue. Au contraire, la résistance sociale a été l’expérience distinctive depuis l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. L’unité du mouvement social devient une nécessité dans un contexte où les défis à court et moyen terme sont énormes. Les reculs en matière économique et sociale depuis la mise en place du nouveau gouvernement sont importants et la conséquence, notamment, d’une forte restructuration de l’État.

La restructuration de l’appareil de l’État

L’accession de Javier Milei à la tête du gouvernement national a entraîné un changement d’orientation de l’appareil d’État, qui va au-delà d’une simple réduction de moyens pour les services publics, sous couvert de « il n’y a pas d’argent ». C’est une orientation idéologique qui amène le redéploiement de l’État vers des fonctions exclusivement liées à la protection de la propriété privée et à la répression. Les mesures sociales étatiques sont bannies, la solidarité est entendue comme charité. Parmi les secteurs directement touchés figurent les organismes qui visent à protéger les droits des personnes les plus démunies et vulnérables. Dès les premiers mois, ceci s’est concrétisé par les fermetures de l’Institut national contre la discrimination, la xénophobie et le racisme (INADI), des centres de référence du Secrétariat au développement social, du numéro d’urgence 144 qui fournissait une assistance téléphonique spécialisée aux femmes victimes de violences sexuelles et sexistes 24 heures sur 24, 365 jours par an, et du ministère des femmes des genres et des diversités, entre autres. Le gouvernement a prévu de transformer certaines sociétés d’État en sociétés anonymes, avant une privatisation complète.

L’ajustement économique et la paupérisation

Le point de départ de l’ajustement économique du gouvernement a été la dévaluation du peso de 118 %, la plus importante de l’histoire du pays. La « libéralisation » des prix a entraîné des augmentations considérables pour les achats alimentaires, de combustibles, de médicaments, les services de santé, les tarifs des services publics. Les coupes budgétaires ont été de 40% pour les aides sociales, de 60% pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Le budget alloué aux universités nationales et aux organismes scientifiques et techniques ne permet que deux mois de fonctionnement. Au mois de mars, l’inflation cumulée était de 71,4 % et le panier alimentaire de base avait augmenté de 74,5%. En seulement trois mois, les salaires ont perdu 18% de valeur et les retraites 29,5%. Avec ces premières mesures économiques, la pauvreté se situe autour de 56 % de la population, ce qui représente une augmentation de 15 % par rapport à la moyenne des années 2022 et 2023.


Avec la CSP Conlutas, le soutien des syndiqué∙es du métro de Sao Paulo. [Coll. N.C.]
Avec la CSP Conlutas, le soutien des syndiqué∙es du métro de Sao Paulo. [Coll. N.C.]

Une atteinte aux droits des travailleurs et travailleuses

La loi proposée par le gouvernement, dite « Ley Bases », remet en cause les droits individuels et collectifs des travailleurs et travailleuses : prolongation de la période d’essai, réduction des indemnités, modification unilatérale des heures de travail, limites à l’exercice du droit de grève, à la tenue d’assemblées, changements dans la négociation collective et obstacles pour le financement des syndicats. L’annulation de la trêve hivernale ainsi que du contrôle du prix des loyers fragilise grandement le droit à un logement digne. Ces normes sont complétées par une politique qui tend à affaiblir ou à supprimer directement les outils institutionnels pour la défense des droits des travailleurs et des travailleuses, tels que le Conseil du salaire minimum, vital et mobile ou la Commission paritaire nationale des enseignant∙es. Dans les services publics, d’emblée, 20 000 salarié∙es ont été licencié∙es.

Fort recul des droits sociaux

Les aides aux 34 782 « comedores populares [2] » qui distribuent autour de 4 millions de repas par jour n’ont pas été renouvelées, ce qui entraine des conséquences effroyables pour les plus précaires. D’autres droits sociaux sont touchés : l’éducation, à travers la suppression du Fonds national de redevance pour les enseignant∙es (FONID) et le gel du budget des universités publiques ; le logement, avec la fin du Fonds d’intégration socio-urbaine (FISU) ; l’accès à l’information, avec le manque de financement des programmes soutenant les médias populaires et communautaires (FOMECA) ; l’accès aux biens culturels, avec l’arrêt des subventions de différents programmes et centres culturels. Les remises en cause dans le secteur de la santé ont aussi de graves conséquences, dans un pays où, en 2023, le prix des médicaments les plus prescrits avait augmenté de 318%.
La Ley Bases [3]
La loi finale sera très éloignée du projet de 664 articles présenté par Milei en décembre 2023, quelques jours après son entrée en fonction en tant que président de l’Argentine. Le texte original a perdu plus de la moitié de ses articles et a été divisé en deux : la loi fondamentale (Ley Bases) proprement dite – qui comprend les chapitres sur la déréglementation économique, la réduction des effectifs de l’Etat et les incitations aux grandes entreprises – et le Paquet fiscal, avec des changements fiscaux et une amnistie pour les fraudeurs. Ce sont les points les plus importants de la loi.
Des superpouvoirs pour Milei. La loi déclare l’état d’urgence pour un an dans les domaines administratif, économique, financier et énergétique. Pendant cette période spéciale, l’exécutif argentin disposera de pouvoirs législatifs dans ces domaines clés, c’est-à-dire qu’il pourra réformer ou approuver des lois sans passer par le Congrès. La législature a finalement accordé cet instrument à Milei, bien que pour la moitié du temps qu’il souhaitait et dans un tiers des domaines demandés dans le projet de loi initial de décembre.
Privatisation des entreprises. Les législateurs ont décidé que la plupart des entreprises publiques n’étaient pas à vendre. De la liste initiale de 41 entreprises soumise par le gouvernement, la dernière version ne laisse que huit entreprises sujettes à une privatisation totale ou partielle. Reste à savoir ce qu’il adviendra d’Aerolíneas Argentinas, de Correo Argentino et de Radio y Televisión Pública : la Chambre des députés a autorisé leur vente, mais le Sénat l’a rejetée. Les députés détiennent le dernier mot.
Fermeture d’organismes publics. L’exécutif peut fermer tous les organismes publics, à l’exception d’une vingtaine d’entre eux, qui ne peuvent être que restructurés. En tête de liste des exemptions figure le Consejo Nacional de Investigaciones Científicas y Técnicas (CONICET), principal organisme scientifique et technologique du pays. Sont également exemptés l’Instituto Malbrán, principal institut de maladies infectieuses du pays, l’Instituto Nacional de Cine y Artes Audiovisuales (INCAA), organisme de gestion et de promotion de la production audiovisuelle, et la Banco Nacional de Datos Genéticos [4], qui conserve des informations sur les personnes disparues afin de déterminer la filiation éventuelle des petits-enfants enlevés pendant la dictature.
Réforme du droit du travail. Milei est sur le point d’obtenir une réforme du travail que plusieurs de ses prédécesseurs, comme Mauricio Macri (président de décembre 2015 à décembre 2019), ont tenté sans succès, bien qu’elle soit inférieure à celle qu’il souhaitait. Le gouvernement affirme que la flexibilisation prévue encouragera la croissance de l’emploi privé formel, qui stagne depuis plus d’une décennie, mais les critiques estiment qu’elle rendra le marché du travail encore plus précaire et augmentera le chômage. Les nouvelles règles permettent aux entreprises d’embaucher des salarié·es pour une période d’essai de six mois, soit le double de la période actuelle, extensible à huit mois pour les entreprises de taille moyenne et à un an pour celles qui comptent moins de cinq salarié∙es. En outre, elle permet d’embaucher jusqu’à cinq personnes en tant qu’indépendant∙es, c’est-à-dire formellement sans relation de subordination. La loi offre des avantages aux employeurs qui régularisent leurs employé∙es, mais élimine en même temps les sanctions pour ceux qui emploient des personnes sans contrat, en supprimant les indemnités spéciales que les salarié∙es obtenaient devant les tribunaux.
Régime d’incitation aux grands investissements. Il s’agit de l’un des chapitres les plus controversés. Il garantit des avantages fiscaux, douaniers et de change pendant 30 ans pour les projets d’investissement de plus de 200 millions de dollars dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, l’exploitation minière, l’agroalimentaire et la technologie. En outre, il offre aux entreprises une protection réglementaire contre les changements législatifs futurs : les litiges seront réglés par des tribunaux internationaux. Le gouvernement affirme que l’Argentine a besoin de ce régime généreux pour inciter les grandes entreprises à parier sur des projets à long terme en Argentine, mais les PME préviennent que ce régime leur portera préjudice et détruira l’emploi local.
Chapitre sur l’énergie. Le projet de loi propose une transformation majeure du secteur de l’énergie afin d’attirer les grands acteurs mondiaux et de multiplier l’extraction des ressources pour l’exportation. Le pôle d’attraction réside dans la formation de Vaca Muerta dans le sud du pays (région de Neuquent, Rio Negro et Mendoza), qui possède les deuxièmes plus grandes réserves de gaz non conventionnel au monde et les quatrièmes plus grandes réserves de pétrole (la fracturation hydraulique est utilisée). Le règlement réduit l’intervention de l’Etat au minimum, libéralise les prix – actuellement réglementés – et ouvre la porte au libre-échange.
Amnistie fiscale. Les fraudeurs fiscaux pourront blanchir des capitaux non déclarés sans payer d’amende, à condition que l’argent qui entre dans le système financier argentin ne quitte pas le pays avant le 31 décembre 2025. Les facilités prévues pour l’amnistie ont alarmé les experts en blanchiment d’argent, qui les considèrent comme perméables à l’entrée de capitaux illicites dans un pays aux frontières poreuses et aux villes touchées par la violence liée au trafic de stupéfiants. Sont exclus du blanchiment d’argent ceux qui ont exercé une fonction publique au cours des dix dernières années, ainsi que leurs conjoints, parents et enfants. Les fraudeurs n’auront pas non plus de seconde chance à court terme : ceux qui participent à l’amnistie actuelle seront interdits de récidive jusqu’en 2038.
Impôt sur le revenu. L’année dernière, alors qu’il était député, Milei a voté en faveur de l’élimination de l’impôt sur le revenu, connu en Argentine sous le nom de ganancias, pour quelque 800 000 travailleurs à hauts salaires. Aujourd’hui, en tant que président, il souhaite revenir sur cette décision. La Chambre des députés a approuvé le fait que les personnes qui gagnent plus de 1,8 million de pesos brut par mois (environ 1950 dollars au taux officiel) doivent à nouveau payer l’impôt, mais le Sénat l’a rejeté. La Chambre basse décidera.
Impôt sur les biens personnels (patrimoine). Les personnes les plus riches d’Argentine sont convaincues que la version de la loi adoptée par la Chambre des députés, qui prévoyait une réduction de l’impôt sur le patrimoine, connu sous le nom de « propriété personnelle » (bienes personales), sera adoptée. Cet avantage a été révoqué par le Sénat et, sans lui, la loi passera à l’étape d’élaboration finale.


Rassemblement devant l’ambassade d’Argentine à Paris, en soutien à la grève générale du 24 janvier 2024. [Coll. N.C.]
Rassemblement devant l’ambassade d’Argentine à Paris, en soutien à la grève générale du 24 janvier 2024. [Coll. N.C.]

L’offensive idéologique contre notre camp social

Lors de son investiture, Milei a revendiqué le modèle économique et le système politique de la fin du XIXème siècle et du début du XXème ; une période où l’organisation des travailleurs n’était pas légalement reconnue et durant laquelle les conflits sociaux et corporatifs se résolvaient par la répression, la détention, la déportation et l’assassinat. Le génocide des peuples originaires était une pratique institutionnalisée. Il a également revendiqué les coupes budgétaires et l’appauvrissement de la grande majorité des travailleurs et travailleuses. Il a souligné son opposition aux protestations sociales et a menacé ceux et celles qui manifesteraient leurs désaccords. Pour lui, l’État est une « organisation criminelle constituée de parasites gauchistes » qui empêche la prospérité propre au libre-échange. Les organisations syndicales et sociales, et leurs dirigeant∙es en particulier, ont été une cible privilégiée du président et de ses ministres.
Le mouvement féministe et ses revendications ont également été attaqués : élimination du ministère des femmes, des genres et de la diversité, négation par le président de l’existence d’un écart de rémunération entre hommes et femmes, interdiction d’utiliser un langage inclusif dans la Fonction publique nationale, projet de loi abrogeant celle sur l’interruption volontaire de grossesse. Il s’attaque également aux handicapé∙es à travers des « blagues » sur les réseaux sociaux. Le gouvernement d’extrême droite disqualifie et remet en cause l’existence du terrorisme d’État de la dernière dictature militaire avec un discours ouvertement négationniste. L’attaque contre les peuples originaires est présente dans divers discours officiels. Le génocide de la colonisation est revendiqué ainsi que l’abrogation de « la Loi des Terres », qui protégeait les droits territoriaux des communautés autochtones.

La doctrine de répression

L’avancée répressive a été mise en œuvre par des mesures institutionnelles telles que le protocole anti-protestation et le projet de loi dit « omnibus [5] », qui comprenait un paragraphe criminalisant les manifestants et manifestantes, ainsi que les organisations (et leurs dirigeant∙es) qui participent ou appellent à des actions collectives. Le gouvernement s’est attelé à instiller la peur, à travers des discours menaçants répétés. Pour le gouvernement, les manifestants et manifestantes sont des criminel∙les, et le droit à la protestation sociale n’a pas sa place dans l’ordre juridique.

La résistance sociale et populaire

Les mesures du gouvernement de Javier Milei entraînent une telle dégradation des conditions de vie des travailleurs et travailleuses, que la résistance est à la fois une lutte pour la légitime défense et un obstacle au succès des politiques gouvernementales. Par des grèves, des manifestations et des rassemblements, les travailleurs et les travailleuses ne cessent de s’opposer aux principales initiatives du gouvernement, tant au niveau sectoriel qu’interprofessionnel. Le 20 décembre 2023, des mobilisations ont été organisées pour commémorer la rébellion de 2001. Le soir même, le président Javier Milei a annoncé le DNU [6] 70/23 qui a suscité de nombreuses réactions spontanées, y compris des « casserolazos » (casserolades) et un rassemblement devant le Congrès. Une semaine plus tard, après un rassemblement massif devant le Conseil constitutionnel qui étudiait la requête des trois centrales syndicales contre le décret présidentiel, un appel unitaire à la grève générale le 24 janvier était annoncé. Plus d’un million et demi de travailleurs et travailleuses ont participé à cette journée dans tout le pays, dans les grandes villes comme dans les petites localités, avec plus de soixante manifestations. Les politiques du gouvernement de Javier Milei constituent une expérience qui est observée au niveau international et la possibilité de les reproduire dans d’autres pays est directement liée à son succès ou à son échec. La résistance contre le DNU et le projet de loi omnibus est aussi passée par une intense activité institutionnelle, les trois centrales syndicales et d’autres acteurs sociaux ayant introduit plusieurs actions en justice ; de nombreuses actions ont aussi été menées dans le cadre du Congrès. La Chambre nationale d’appel du travail a suspendu l’application du chapitre du travail du DNU 70/23 et a ensuite confirmé sa décision dans un arrêt sur le fond. Sur le plan législatif, les organisations syndicales ont également contribué à l’échec temporaire du projet de loi omnibus.


7 août 2024, journée de lutte pour « le pain, la paix, la terre, le logement et le travail » [Coll. N.C.]
7 août 2024, journée de lutte pour « le pain, la paix, la terre, le logement et le travail » [Coll. N.C.]

La hausse de l’inflation et la baisse des salaires réels ont créé des conditions favorables à la construction des grèves et mobilisations sectorielles. Elles se sont étendues à des secteurs tels que l’éducation, la santé, le transport routier, aérien, ferroviaire et maritime, la construction, la presse et la télévision, l’industrie métallurgique, l’industrie sucrière et les personnels de l’État. Des revendications se sont approfondies au cours des mois et ont généré de nouvelles dynamiques dans le conflit social.
La grève et la mobilisation des femmes et des diversités le 8 mars ont réuni un large éventail d’organisations de travailleurs et travailleuses, de personnes privées d’emploi, de groupes féministes, d’assemblées de quartier, etc. A l’appel de l’ensemble des organisations féministes et syndicales, une manifestation massive a mis l’accent sur les revendications clés de ce contexte : « « la faim est un crime », contre le DNU, pour le respect des droits des femmes et des diversités.


Dans la manifestation du 24 mars. [Coll. N.C.]
Dans la manifestation du 24 mars. [Coll. N.C.]

La grève nationale du 14 mars, impulsée par toutes les organisations syndicales des enseignant∙es, universitaires et des chercheur∙ses, a été suivie également par les enseignant∙es du primaire et secondaire. En outre, une journée de protestation des organisations sociales a eu lieu le 18 mars, ainsi qu’une mobilisation nationale des travailleurs et travailleuses du secteur public. La manifestation du 24 mars [7], à l’appel des organisations syndicales, partidaires, du mouvement social et des collectifs de défense des droits humains a été massive dans un contexte de négationnisme porté par le gouvernement. Les organisations syndicales et l’ensemble du mouvement social ont appelé à se rassembler devant le Congrès lors de l’étude de la Ley Bases par les sénateurs et sénatrices le 12 juin. La loi a été approuvée par le Sénat tandis qu’une féroce répression s’abattait sur les camarades, avec des centaines de blessé∙es et des dizaines d’arrestations.


Nara Cladera


[1] Confederación General del Trabajo de la República Argentina (CGT) : www.cgtoficial.org ; Central de Trabajadores de la Argentina – Autónoma (CTA-A) : www.ctaa.org.ar ; Central de Trabajadoras y Trabajadores de la Argentina (CTA – T) : www.cta.org.ar

[2] Soupes populaires.

[3] Ce chapitre est repris du site www.alencontre.org

[4] Banque nationale de données génétiques.

[5] Omnibus : parce qu’il contenait des centaines de mesures.

[6] Décret de nécessité et d’urgence (« decreto de necesidad y urgencia »).

[7] Date anniversaire du coup d’État de 1976.


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