La lutte avec le cœur

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10 et 11 octobre 2020, nous sommes dans les Pyrénées. Cette chaîne de montagne, plutôt moyenne, plutôt connue depuis la réintroduction des ours, parfois nommée « frontière naturelle » entre la France et l’Espagne. C’est une drôle de notion, « frontière naturelle. » Nous marchons près de l’autoroute, mettons 1h30 pour ce qui se fait en 5 minutes en voiture. Et encore, entre l’envie de pisser et les discussions, les allers-retours entre tête et queue de cortège pour se surprendre de voir sa marchande de tisane, son charcutier, son voisin ou sa tante, on met plutôt 2h. C’est une manif en forêt.


« On ne défend pas la nature, c’est la nature qui se défend », crie une camarade au micro. Elle s’est présentée comme citoyenne. Elle dit que nous sommes la nature. C’est un mot qui revient et revient sur cette pelouse où nous sommes1500. C’est tant et si peu. 42 organisations ont répondu à l’appel « Touche pas à ma forêt – Pyrénées ». Un nom qui fait débat pour les nouveaux arrivés. Un défilé d’organisations connues et méconnues. 5 mois de construction du collectif, de préparation de deux journées contre le « projet Florian ». C’est le début de l’enracinement d’une lutte, qui ne va pas se priver de métaphores issues des arbres. C’est toujours fascinant de voir la vitesse à laquelle les luttes jouent des mots. C’est à cela même qu’on les reconnaît. Nous sommes à Lannemezan, qui sera peut-être Lannemezad si cette piste est ouverte…

On sent les dernières ZAD, on sent Sivens, Notre-Dame (des Landes), mais on sent aussi les Gilets jaunes et leur démocratie directe, on sent le Parti communiste, on sent le travail syndical avec son analyse de terrain. Son dossier technique qui effraie les tenants du projet, ceux des « pouvoirs publics » qui ont plié devant le privé, qui s’étonnent qu’on sache tout ça, et qui mentent. L’union est rare, la lutte est toujours une alchimie. En profondeur, l’union n’est pas si aboutie. Mais ce jour-là, ça ne se voit pas. Ça s’entend un peu dans le choix des mots. Certain·es disent politiques, d’autres disent citoyens, certaines disent marche, d’autres disent manif. Jeux de mots entre Hêtres et êtres. Jusqu’à l’hêtre ou le néant. Et pour cause : le projet qui est refusé là, c’est un monde. « Un gros », une multinationale, est en train de se frayer un chemin dans la faiblesse du fait public, pour s’approprier tranquillement la quasi-totalité de la hêtraie pyrénéenne, avec outrageusement 2/3 de financements publics, et pour seulement 25 emplois locaux. C’est impensable, incroyable. « Un massacre », lance une Bigourdane. Les vallées sont là. « Hêtres des forêts de Lortet, de Benqué, d’Esparros, de Labassère, hêtres très vieux des forêts du Baget, de la Soule, mes amis hêtres du Couserans, de Castillon, d’Audressein, hêtres tumultueux et noueux du Comminges, d’Encausse, amis du Salat et de Tarascon, de la Chalabre, des Gaves, des vallées de Campan et d’Aure, je vous salue. ». L’élu de Capvern, conseiller municipal défendant avec fierté l’écoconstruction de logements sociaux avec des ressources locales, parle avec émotion des Pyrénées. Sont évoqués les quatre départements mobilisés : Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques ; les « P.O. », Pyrénées orientales, « ne sont pas structurées »). Dans les faits, un copain parle de la « réunion de l’entre-soi des vallées ». D’ailleurs, Capvern ne se prononce jamais pareil, d’un·e habitant·e à l’autre. Mais c’est déjà ça qu’on passe dans la vallée d’à côté ! Prenons ce qui est bon. La lutte ne fait que commencer pour associer ses habitant·es, les travailleurs de la filière du bois. Et le reste ? L’ailleurs ? Est-ce une lutte qui ne concerne que les habitant·es des Pyrénées ? De toute évidence, non. Mais la lutte c’est tout un équilibre, et beaucoup de travail. Il faut savoir, parler, informer, se convaincre, braver, expliquer. Et quand ça a l’étiquette « lutte locale », ça a des particularités.

Ce projet, vu ou malgré son ampleur, est réalisé secrètement. Si on demandait aux gens s’ils sont d’accord, ils ne le seraient pas. Voilà sur quel jeu mensonger, repose la « politique » actuellement à l’œuvre. Elle n’a rien de politique cette politique, c’est un accaparement des données et des questions publiques. Et une répression, pour qui le refuse. Les multinationales ont besoin de l’absence de démocratie. On fabrique alors l’image des gens rétrogrades, qui ne veulent rien entreprendre, car ils et elles ne sauraient pas exploiter une forêt et n’auraient aucune notion collective. Les industriels, eux, sauraient. Manque de pot, ici sur le Piémont, dans les vallées et les coteaux, de nombreuses personnes savent comment une forêt s’exploite. Ou connaissent des gens qui le font, et ils leur font davantage confiance qu’à un voyou en costume. Ajouté à ceux-là, l’appétit croissant de la population pour ce genre de questions. Alors, le projet n’est pas « mal compris », comme on aime nous dire depuis des années pour répondre à la colère, il est refusé. Le contrat a été décelé dans cette période de grand discours climatiques, mis sur la table ; le bras de fer commence, contre un projet comme il en existe des milliers sur la planète. L’ère du monde contre monde.

RAPIDEMENT, DIMANCHE APRÈS-MIDI

C’est le quatrième discours qui commence par la définition d’une forêt. à la fin du week-end totalement pluvieux (« ce qui est bon »), nous sommes trempées mais imprégnées de la définition d’une forêt. Nous avons passé deux jours dehors, dans des looks improbables, moins quechuas que les randonnées habituelles, et complètement boueux. Les astuces : parapluies de berger, bâtons de marche, coupe-vent, guêtres, fourrures, manteau de laine, chaussettes dans la voiture. Il y a aussi les astuces de vie : covoiturage sans cesse, on monte dans n’importe quelle voiture de la lutte, sans sourciller. On se discute de voiture à voiture. On se gare dans le champ de celui qu’on connaît. On klaxonne pour dire bonjour. Deux jours pour commencer. Pourtant les luttes, quand on en entend parler, c’est qu’elles ont déjà commencé pour certain·es depuis un moment. Les syndicalistes sont sur les rotules, heureux, mais déçus du nombre. Le premier jour, on parle de 1 300 personnes sur les quatre départements, le deuxième 1 500 à la manif ? Quelqu’un se fait l’addition malhonnête, « nous étions 2800 sur le week-end ».

Peu importe, nous ne sommes pas encore assez, mais vers quoi, pourquoi ? Que va-t-il se passer ? Comment imprégner l’ailleurs d’une « lutte locale » ? Qu’on pense à Decazeville, Plogoff, Lip, qu’est-ce qu’une lutte locale quand le cœur s’y greffe ? Le modèle ZAD a fonctionné, mais au prix de beaucoup de choses. Est-ce que ce modèle fonctionnera pour cette lutte-là ? Un petit groupe de gens établissent des plans sur le terrain du projet, là où nous écoutons le discours. Ils semblent déjà imaginer charpentes et tour de guet. Une camarade explique le potentiel d’installation à un groupe qui écoute ces entrepreneurs en bâtiment de résistance. Pour se rassurer sur la bataille de l’opinion à venir, quelqu’une, un thé à la main, suppose que « L’arbre a quand même un formidable capital sympathie ». C’est bien vrai ça. Détruire la forêt aujourd’hui, c’est quand même osé. Et puis, il y a la question structurelle de la filière bois, exsangue ces dernières années car le bois vient d’ailleurs : est vendu hier que la formation aux métiers du bois s’écroule, qu’il n’y a pas de femmes… Le hêtre n’est pas traité à sa juste valeur. C’est une lutte de réappropriation qui pousse, des énergies, du travail, et de notre avenir : traiter le hêtre autrement, c’est penser l’avenir autrement. C’est gros mais c’est comme ça. A cet industriel qui se positionne pour inventer un monopole de coupe d’un type d’arbre, les travailleurs répondent « il n’y a pas la ressource. » La « ressource », ces hêtres marchandisés, c’est le nombre d’arbres et leur situation dans la forêt : sont-ils vieux, jeunes, morts ? On apprend qu’actuellement 120 000 m³ de hêtres sont exploités dans les Pyrénées (Précisément dans la « région Occitanie Pyrénées Méditerranée »). Un intervenant concède qu’on pourrait augmenter un peu. Mais un peu. Le projet, c’est 400 000 à 540 000 m3 de bois à exploiter.  Augmentation de 3 à 5. C’est là qu’on parle de « surexploitation ». A quoi mène-t-elle ? À l’épuisement des ressources. Et de l’épuisement des ressources, découle l’inexistence de « gros arbres », essentiels à l’avenir d’une forêt, à ses « défenses immunitaires », à sa résilience. « C’est une lutte qui questionne la façon dont on produit et dont on redistribue la richesse. » Qu’on pense immédiatement au Rojava et au Chiapas pour se rassurer de la dimension internationale de l’expérience.

Une fois compris ça, l’autre piste est plus pentue. Le changement climatique, qu’on ne peut plus nier, est une donnée qui demande une haute démocratie d’urgence sur la question environnementale. L’avenir du hêtre est, de toute façon, incertaine. Pourquoi ne pas le couper, s’il ne survit de toute façon pas au réchauffement ? Eh bien, dans une logique de compréhension, d’observation, d’étude et de patience. A deux reprises, nous entendons ce qui est rarement évoqué hors temps démocratique : les scénarios pour l’avenir demandent du temps, une priorisation et de l’information. Couper le hêtre n’est pas urgent. Pire, il nous permet de dire humblement aujourd’hui que nous ne comprenons, dans l’écosystème forestier, peut-être que 10 % de ce qu’il se passe réellement. Les spéculations faisaient penser que les hêtres du sud seraient touchés bien avant ceux du nord : c’est notre imaginaire, dans une logique de réchauffement. C’est ce que pouvaient imaginer les forestiers, du moins ceux qui prenaient le temps d’imaginer quelque chose. Or, nous constatons aujourd’hui que les premiers hêtres touchés sont en Lorraine et dans le Nord-Est en général, et moins dans les Pyrénées. Cela relance les questionnements : les incertitudes sont nombreuses. Qui peut prévoir où seront les catastrophes ? Quelles seront-elles ? « Le système est imprévisible mes ami·es. Prenons le temps.» Un camarade a même envie, avec une mine réflexive, de supposer au micro que les hêtres pyrénéens ont l’habitude de la rigueur, et que le réchauffement les inquiète moins. Ma foi, c’est un débat et pourquoi pas passer du temps à ça ? C’est de plus en plus drôle d’entrevoir le long du week-end que, devant l’urgence, cette lutte parle du temps. Du besoin de patience. De la transformation de la vision d’une forêt, que les hommes pensaient connaître par cœur, avant de comprendre qu’ils n’en savaient rien. Qu’on peut s’arrêter à dire aujourd’hui qu’elle est vitale, et qu’il faut la protéger. Qu’elle n’est pas la nature, et nous à côté, mais que nous sommes lié·es. La nécessité d’un changement de paradigme demande un effort constant de la patience du propos. Qui plus est, une patience collective qui deviendrait le cœur de notre société.

PLUS LONGUEMENT, SAMEDI MATIN

D’ailleurs le samedi, tout est plus lent ; la marche n’est que le lendemain. À Aspet, est organisée une marche en forêt avec un garde-forestier à la retraite, syndicaliste par ailleurs. On lui demande en quoi consiste « garde-forestier », il répond en souriant, « c’est trop long à expliquer là comme ça ». Ce travailleur de la forêt s’est transformé en arbre, tout prend du temps pour lui, mais un temps nécessaire, à propos, relatif à l’instant et le temps qu’on se donne. Nous démarrons la marche, il pleut. Ça fait très Fête de l’Humanité. Le béton ou la nature ont la même chaleur quand nous sommes entre ami·es politiques. Il explique que notre vision de la forêt a changé. Nous avons commencé « à regarder par terre plutôt que s’attaquer à l’étage dominant. » Tout un programme métaphorique. Il a donc passer sa vie de travailleur à entrevoir la forêt avec des normes différentes. Mais sa curiosité le pousse aujourd’hui à s’intéresser aux arbres, à la « lecture d’une forêt », avec tout ce qui se dit, s’est dit, se passe et s’est passé. « Il est une phrase, je ne sais pas si c’est un dicton, qui se dit ici : si tu veux acheter un pré, achète-le loin d’une forêt, mais si tu veux acheter une forêt achète-la près d’un pré. » Un écoutant lance « et alors, quel proprio a raison ? ». Il montre que l’expérience paysanne avait décelé depuis des siècles le lien entre forêt, lumière, exploitation et sol. Et que cette expérience parlait aux enfants. Une fille de paysan, bien âgée elle-même, évoque ce que disait son père il y a cinquante ans. « Le dimanche, nous faisions ce que nous faisons là, mon père me disait que les hêtres avaient un problème. Que telle espèce colonisait les autres. Je regrette de n’avoir pas été plus attentive. » Mais quand on a juste quinze ans…

Le garde-forestier nous parle de ce que nommons aujourd’hui la phytosociologie. Le père de cette camarade était phytosociologue sans le savoir. Phyto, la plante. On sait (ou suppose, ou constate, ou concédons) aujourd’hui qu’un arbre qui tombe permet à la lumière de passer. Que cette lumière et cet arbre mort entretiennent une biodiversité, champignons, insectes prenant place. Nous sommes devant la page de lecture, en pleine forêt, sous la pluie, et nous comprenons bien. Il lance « ce bois mort, là, que vous voyez, est peut-être moche, mais il est essentiel. Et ça nous ne le savions pas. » Voir « chablis » sur la page Wikipedia, pour qui s’intéresse davantage au phénomène.

Petit à petit c’est l’histoire de l’exploitation des forêts qui se fait entendre. Nous traversons en fait une « forêt paysanne », « rien de péjoratif, cela signifie que cette forêt était gérée pour les besoins des villages alentour il y a peu de temps, au début du 19e siècle. » Globalement le mot « récemment » veut dire pour lui « pas plus de deux siècles ». Il s’arrête devant une murette. Il sourit, s’amuse de ses propres élucubrations de balade, ne s’écoute pas parler mais s’écoute penser. « Voyez… cette œuvre… a été faite sûrement à cette époque. Là bien sûr… elle est recouverte de mousses. Mais on voit ce qu’il y a derrière… Un mur qui permet d’exploiter, de cultive en terrasse ». Il monte en propos. « En fait, même, on nomme cela un opus. » Un opus en latin c’est une œuvre. Ce mot, nous le pensions réservé à la musique classique, mais visiblement, il sert aussi à l’ouvrage paysan. « Un opus ? Quand on utilise la pierre, qu’on taille la pierre exactement pour cet ouvrage, et qu’on se dit une fois fini ”putain c’est pas mal”. »

Tout est sujet à conter quelque chose. Même un tas de bois scié, lui vaut de nous dire qu’avant on avait une mesure, la « canne de bois » qui faisait « le 1,20 par le 1,50 et par le 3,40 », et que là, il est coupé en un mètre. Ces mesures de sciage étaient déterminées par la charrette de transport. Aujourd’hui, l’unité de mesure c’est le camion. Le paysan, la paysanne, parle pour travailler. Si la paysanne ne parle pas, elle ne sait pas quoi faire, elle ne sait pas comment faire. Qu’elle parle dans sa tête ou non. Et c’est peut-être vrai de toute personne qui travaille… Elle emmagasine dans sa tête tout ce qu’elle traduit de la nature autour d’elle, qui ne lui explique jamais rien facilement. Car elle et elle n’ont pas la même durée de vie et d’activité. Le paysan est en proie à sa propre mort, sa propre longévité, qui ne dépassera jamais ce dont il s’occupe. A fortiori le montagnard, la montagnarde, que la montagne toise sans cesse. Sauf un p’tit jardin, ses fleurs, et ce type de réconfort éphémère. La cueillette, Le glanage aussi. Le fruit, grand réconfort. On passe devant un châtaigner qui a peut-être 300 ans. Les gens attendent qu’on en parle comme d’un élément essentiel à l’écosystème, mais la réponse est amusante « Ce qui est intéressant, c’est de le tester culinairement. Sa châtaigne est-elle bonne ? »

Il reste la surprise d’une activité en cours. Croiser un animal, observer une action. Un arbre est tombé, on sait maintenant que c’est vital. Et dans cet arbre, qui est tombé sur un autre arbre, créant une drôle de fenêtre paysagiste, il y a un trou avec plein de sciure. Cette sciure, provoquée par la découpe du bois, est orchestrée par un pivert. Ce pivert, qui évoque aux grands enfants autour un célèbre personnage de dessin animé, « est en pleine activité ! » Mais que fait-il ? Il tape sur le bois, pour en faire sortir les insectes qui se sont nichés dans son corps mort. « Et là, vous pouvez voir qu’il a ouvert un grand chantier. » Et c’est vrai que c’est fou, le pivert a compris, lui, l’intérêt du bois mort. Observer les instincts de la nature, ça donne à penser.

Finir en parlant de paysage. Jetons les vieilles querelles de région, campagne, ville et densité de population, tourisme et impact. C’est une question de société, pas une question locale. Le mot « territoire » dans la bouche des libéraux au pouvoir est une division. Trouverons-nous dans cette lutte, les mots pour la société de demain où le partage du territoire sera un des cœurs de la démocratie ? Il n’y a pas d’endroits moches et de beaux endroits, il n’y a que les gens et ce qui leur fait douceur autour d’eux. Une communeuse du nom Victorine Brocher [1] disait : « La patrie c’est l’endroit où mon esprit est bien pour évoluer ». Fût-ce une tour éclairée le soir, une montagne, un métro, ou une forêt de hêtre, une langue étrangère, c’est à nous de déterminer ce que nous produisons, ce que nous laissons libre et ce que nous exploitons, comment le faire visiter, comment ancrer nos solidarités entre nature et société en dure. Et toutes les traces de ce débat doivent aujourd’hui surgir sur le devant de la scène. Le paysage est essentiel, fruit de la vie en multitude, du travail et de l’histoire. Ce paysage est dominé depuis de longues années. Quand bien même il serait le fruit de « l’activité humaine », cette activité n’a de sens qu’en débat.

Dans tout ce méli-mélo, la lutte ne fait que (re)commencer. À ce travailleur la parole politique de fin : « Ce moment, ces deux jours m’impressionnent car il montre des gens qui refusent d’être désactivés. »

Mymytchell.

NB : Ce texte ne se substitue pas aux analyses techniques approfondies. « Les vrais chiffres » bougent. Le curseur n’est pas au même endroit. Pour tout savoir : www.touchepasamaforet.com

A Cathy, pyrénéiste de cœur, qui, à l’oreille, a aidé à la retranscription des noms de forêt.

A Daniel et Domi, syndicalistes SNUPFEN Solidaires et travailleurs et penseurs des forêts, pour leur relecture et leurs remarques.

En réalité, l’appel au rassemblement n’était pas « manif » mais « marche citoyenne et revendicative ». Cette lutte comporte des discussions autour du terme « politique ». Les camarades du SNUPFEN Solidaires sont venus apporter cette correction par souci de véracité. Mais le problème de l’écriture c’est le rythme…Il est bien sûr impossible en toute honnêteté d’écrire « marche citoyenne et revendicative », et que les gens continuent à lire. En toute neutralité sur ce débat bien sûr…


[1] https://maitron.fr/spip.php?article154273


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